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A Union, après avoir mouillé en arrière du récif face aux Tobago
Cays, nous partons accomplir les formalités d'entrée dans les
Grenadines de Saint Vincent.
Le 18 février, nous quittons Union Island pour Bequia.
En passant sous le vent de Mayreau nous devons contourner le Club
Méditerranée au mouillage puis lofer au maximum pour éviter le rocher
Dry Shingle de Catholic Island.
Après trois jours au mouillage sur un fond de mauvaise tenue et sous un
vent très soutenu, nous prenons un coffre à Port Elizabeth au fond
d'Admiralty Bay.
Un sentier emménagé contourne maintenant les falaises et conduit les
randonneurs jusqu'à la plage de Princess Margaret Bay puis celle de
Lower Bay.
Le 24 février, le soleil est à peine levé lorsque nous quittons Bequia pour une bonne journée de navigation.
Nous passons sous le vent de Saint Vincent avant de traverser au près
bon plein le canal du même nom jusqu'au mouillage de Soufrière à Sainte
Lucie.
Le cadre est toujours aussi beau.
Les bouées sont obligatoires mais il faut bien faire attention aux prix demandés, en deux temps !
Une barque locale demande de la suivre jusqu'à une des bouées libres et
ne fait payer que le service, oubliant bien sûr de le préciser.
Puis le propriétaire de la bouée, ou les rangers quand il s'agit des
bouées blanches du parc, passent plus tard pour faire payer la location
de la bouée.
Evidemment, cela ne se passe pas toujours très bien.
Le lendemain, nous longeons la côte sous le vent de Sainte Lucie et
retrouvons la Martinique à Sainte Anne après une traversée au prés agitée mais
efficace.
Dans le canal de Sainte Lucie, comme les courants portent à l'ouest il
faut faire cap le plus possible à l'est, vers la plage des
Salines par exemple.
Plage que nous retrouvons avec plaisir deux jours plus tard en suivant le joli sentier qui part de Sainte Anne.
Un fort alizé avec des rafales à plus de 35 nœuds nous retient quelques
jours au Marin où Yann ar Mor est au mouillage du côté de Versailles.
Puis durant trois jours, nous retrouvons notre escale préférée de Grande Anse d'Arlet.
Avant de quitter la Martinique, nous passons une nuit au mouillage devant la cathédrale de Saint Pierre.
De nombreuses étendues de sargasses perturbent la tenue de notre cap jusqu'à la Dominique et nous imposent une halte à Roseau.
Un examen des safrans et de la dérive en plongée confirme que ces envahissantes algues se sont enfin bien décrochées.
Le lendemain, nous rejoignons les Saintes à Terre-de-Haut par la passe
sud-ouest en laissant sur tribord le rocher de la Vierge puis le Pain
de Sucre.
Une houle de nord agite le mouillage du bourg. Cependant, nous y restons une semaine avant de retourner en Guadeloupe.
Nous apprécions toujours autant nos balades sur Terre-de-Haut.
Pour rejoindre l'Anse Rodrigue, nous longeons la plage de Grande Anse qui est malheureusement encombrée de sargasses.
Le 24 mars, nous quittons ce bel archipel pour rejoindre la Guadeloupe
où nous retrouvons avec joie nos amis et notre place à la marina du
Lagon Bleu.