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Rafraîchie par les alizés, la vie dans notre petit village flottant est
bien agréable, mais nous aimons aussi nous en échapper pour faire de
belles balades.
A Bas-du-Fort, nous devons faire le tour du Lagon Bleu pour rejoindre
la côte au niveau de l'îlet Cochon et vers le fond du Petit Cul-De-Sac
Marin.
Les gros travaux de dragage du chenal d'accès au port de Pointe-à-Pitre
semblent se moquer des envahissantes sargasses.
Nous aimons également retourner au Fort Fleu d'Epée sur les hauteurs de
Bas-du-Fort.
Le plus ancien des ponts de la Rivière Salée ne pouvant plus se lever,
les voiliers n'ont plus la possibilité de prendre ce raccourci pour
gagner le Grand Cul-De-Sac Marin.
François, notre sympathique et très serviable voisin de ponton, nous
permet cette découverte avec un petit bateau à moteur hors-bord jusqu'à
l'îlet Macou.
Nous gardons un excellent souvenir de cette journée, avec ses
découvertes sous-marines dans à peine trois à quatre mètres de fond et
son pique-nique, seuls au monde sur l'îlot.
Avec Yann ar Mor, nous partons à Marie-Galante où nous retrouvons notre
mouillage préféré de Saint-Louis.
Il est difficile de ne pas rester sous le charme de cette belle île.
Les couleurs pastel de ses longues plages sont apaisantes.
Les randonnées pédestres sont, à notre avis, le meilleur moyen pour
découvrir Marie-Galante de l'intérieur.
Une grande variété de paysage nous est offerte, que ce soit d'en-haut
de ses mornes, ou à travers ses savanes et ses ravines mais aussi le
long de ses rivières.
A Saint-Louis, il ne faut pas nager bien loin du bord pour admirer la
vie sous-marine.
Nous restons plus de 15 jours dans ce paradis avant de retourner au
Lagon Bleu.
Hélas, les sargasses de plus en plus nombreuses, perturbent notre tenue
de cap en s'accrochant à nos safrans.
Ces algues qui finissent par s'entasser et polluer les côtes au vent,
deviennent un vrai problème pour le tourisme et les pêcheurs.
En prenant notre temps, nous désarmons Yann ar Mor et doublons ses
amarres en vue de la saison cyclonique.
Le 25 juin, avec un petit pincement au cœur, nous quittons notre fidèle
voilier pour rejoindre la métropole où la famille nous attend.
A bientôt, belle Guadeloupe !