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Cette année, mon équipière ayant de gros problèmes de genoux, ne pourra plus m'accompagner sur les sentiers difficiles.
Le 2 janvier, en compagnie de Thierry, je retourne dans les Monts
Caraïbes à la découverte de son plus haut sommet, le Vent-Soufflé (685m).
Depuis ce sentier de crête nous découvrons les Saintes et au sommet le
littoral de Trois-Rivières et la Madeleine un peu cachée par les nuages.
Le 10 janvier, me voilà au pied de la Soufrière. Ensuite après avoir
rejoint et fait le tour de la Citerne (1155m), j'escalade l'Echelle.
Cette montée pentue offre rapidement un point de vue au sud sur la Citerne et ses antennes de communication.
En haut de l'Echelle (1391 m), j'apprécie la vue sur le bas du flanc
est de la Soufrière où la rivière du Grand Carbet prend sa source.
Des fumeroles actives s'échappent au sud du cratère.
Après avoir rejoint le col de l'Echelle (1267 m), je contourne la Soufrière par l'est et gagne son sommet (1467 m).
Josiane ayant dû partir un mois en métrople, je pars seul à Marie-Galante du 12 au 21 janvier.
Entre plongées et randonnées, le temps passe assez vite dans ce décor de rêve.
Le 30 janvier, à partir des Bains Jaunes (945 m), je suis la trace qui conduit à la grande chute du Galion.
J'attaque ensuite la trace très raide de l'Armistice qui rejoint le sommet de la Citerne (1155 m) où la brume m'attend.
Une petite fleur "ananas montagne" se détache au bord du cratère et les Monts Caraïbes se découvrent au loin.
Le 4 février, je pars seul sur le grand circuit des étangs au départ de Moscou par la Ravine Boudoute.
Au sud de la Citerne, l'étang l'As-de-Pique s'élève à 748 m.
Le sentier descend ensuite vers l'Étang Roche (630 m) qui est souvent asséché.
Plus loin au même niveau (630 m), l'Étang Madère est recouvert de végétation.
Ensuite, la trace descend jusqu'au croisement qui permet de rejoindre le Grand Étang.
Je lui tourne le dos pour regagner mon point de départ et l'aperçois en remontant.
Le 6 février, le temps est couvert au départ de Ravine Chaude, le chemin est humide et souvent boueux dans la forêt de Castra.
Par chance, le beau temps est de retour en arrivant à la cascade de Bois Bananes.
Le retour par la route forestière de Guyonneau, jusqu'au pont de la rivière Bras de Sable proche de l'arrivée, est plus facile.
Le 9 février avec Josiane, nous découvrons la Trace des Pêcheurs qui rejoint l'Anse Laborde à la Pointe de la Grande Vigie.
A partir du Trou de Man Louis, le sentier longe les falaises au-delà de la Pointe de la Petite Tortue.
Le 15 février, nous faisons découvrir le jardin tropical de Deshaies à
Martine et Christian de passage sur leur voilier Tahaa-Tiva.
Des orchidées aux lianes de jade, nous ne nous lassons toujours pas de cette visite.
Dans le stade des Abymes le 17 février, en compagnie de Martine et Christian, nous assistons au spectacle du carnaval.
Plus de six heures à contempler sans se lasser les différents groupes défiler sur des rythmes entêtants.
Le 23 février avec Dominique et Daniel, nous découvrons le sentier littoral de Bois-Jolan.
Depuis la plage du Helleux jusqu'à l'Anse du Belley, cette agréable randonnée aller-retour est à ne pas manquer.
Début mars à Saint-Louis, nous retrouvons les joies du mouillage et des balades à Marie-Galante.
Trois agréables semaines plus tard, le temps est toujours beau lorsque nous arrivons à Pointe-à-Pitre.
Le premier avril, je pars à la découverte d'un circuit non balisé au nord de Basse-Terre.
Dans la montée, la promenade offre de beaux points de vue sur le
Grand-cul-de-sac-Marin et en redescendant sur la Tête à l'anglais.
Le 5 avril depuis Saint-Félix, je parcours le sentier littoral jusqu'à la plage de Petit Havre.
Après les Salines, le dénivelé devient conséquent mais la vue est imprenable du haut des falaises.
En partant des Salines le 13 avril, avec Yannick et Anaëlle, nous empruntons le même sentier jusqu'à la plage de Petit-Havre.
Après un bon repas, pendant qu'ils profitent de la plage, je poursuis le circuit jusqu'à Sainte-Anne.
Le 14 avril, nous allons en famille pique-niquer sur l'îlet Cochon.
Nous partons ensuite à la recherche de l'ancien fort militaire sans prendre l'accès le plus facile.
Yannick me fait découvrir une nouvelle fois les joies du géocaching et les sites ne manquent pas en Guadeloupe.
Le 24 avril, en empruntant la trace du Petit-Malendure qui va de l'Anse Colas à Malendure, nous découvrons un de ces sites.
Au sud de Malendure à Pigeon, le 27 avril, nous suivons le sentier littoral depuis l'Anse à Sable.
Nos pas nous conduisent à l'Anse Machette, à la Pointe à Lézard puis à la Pointe de Marsolle avec son panorama sur Bouillante.
Le 1er mai, le temps est à la pluie lorsque nous partons à la recherche
de 30 géocaches sur un circuit au départ de l'Anse à la Baie.
Au large, nous devinons à peine La Désirade, mais les nuages se
décident enfin à se disperser avant notre arrivée à l'Anse à l'Eau.
Dans les terres, le chemin boueux du retour traverse des cultures de piments et nous ramène ravis de nos découvertes.
Le 17 mai, en partant de Davidon proche de Sainte-Rose, nous reprenons l'agréable circuit qui passe aux pieds des éoliennes.
Après une longue ascension, notre sentier rejoint le GR1et descend jusqu'à Duzer avant de retrouver notre point de départ.
Le 20 mai, nous mettons les voiles en direction de Marie-Galante notre île préférée.
Le mouillage est parfois nuageux mais le calme ambiant nous comble de joie.
Après un retour à la marina pour régler quelques problèmes techniques, nous partons le 05 juin pour les Saintes.
En haut du Chameau, les points de vue sur Terre-de-Haut, le bourg au nord et Grand Îlet au sud, récompensent cette ascension.
En cette saison, les Saintes bien moins envahies par les hordes de touristes s'apprécient davantage.
Le beau temps permet de refaire de belles balades sur cette île aux mille facettes.
Après une agréable semaine, nous quittons Terre-de-Haut en direction de la Dominique.
Les ravages de Maria s'estompent doucement sur cette île de verdure.
Le 14 juin, après une traversée sportive sur une mer agitée et encombrée de sargasses, nous retrouvons Marie-Galante.
L'état de la mer n'a pas changé lorsque nous regagnons la marina. Nous croisons une régate dans le Petit-cul-de-sac-Marin.
Cette croisière achevée, il nous faut préparer le bateau pour la saison cyclonique qu'il passera bien amarré en notre absence.
Car les oiseaux migrateurs que nous sommes, comme le dit Éric, vont quitter les tropiques pour retrouver la métropole.
Croisons les doigts pour que les éléments épargnent cette année notre belle Gwada et les îles voisines.