Le 14 avril, nous traversons le canal de Sainte Lucie par un vent de force 5 et une mer très agitée.
Nous retrouvons avec joie notre mouillage préféré du Marin en Martinique, loin de tout mais tranquille.
Hélas, le mauvais temps s'installe deux jours plus tard pour trois semaines.
L'eau boueuse charriée par les fortes pluies transforme parfois notre piscine en un semblant d'Amazone limitant la fréquence de nos bains.
Le 10 mai, nous allons à Grande Anse d'Arlet, le soleil enfin revenu ravive les couleurs de la Pointe Marin et du Diamant.

       

Entre de belles périodes de repos et de natation, je fais découvrir en kayak la Grotte aux Chauves-Souris à mon équipière.
La houle étant absente, nous pénétrons facilement sous les deux failles et découvrons des centaines de chauves-souris agrippées au-dessus de nous.
A l'aller comme au retour, nous prenons le temps d'admirer cette jolie côte creusée par les belles anses du Trou Madame, l'Anse Noire et l'Anse Dufour.
Le 19 mai, nous poursuivons notre retour vers le nord en passant devant le village du Carbet et ses jolies plages.

       

Un peu plus loin, nous mouillons à St Pierre où de gros nuages courent sur la Montagne Pelée.
Le lendemain, nous traversons rapidement le canal de la Dominique aidé par un vent de travers assez soutenu.
Sous le vent de l'île,  la navigation devient tranquille jusqu'au mouillage de Prince Ruppert Bay au nord de la Dominique.
Le 21 mai sur la route des Saintes, un énorme grain noir nous oblige à réduire notre génois sans tarder, l'anémomètre a enregistré une pointe de vent à 47 nds !
Un autre grain, noir comme de l'encre de Chine, nous tombe dessus dans la passe sud des Saintes, une pluie violente diminue notre visibilité.

       

Après ces émotions, comme rien n'est stable sous les tropiques, le soleil revient pour nous rappeler la chance d'être ici.
Une régate locale venant de Guadeloupe fait une halte dans l'Anse Mire où nous avons pris un coffre pour une escale de 14 jours.

       

Avec le club de plongée Pisquettes, je découvre de nouveaux sites sous-marins, dont le fameux Sec Paté au milieu du Canal des Saintes.
Le mardi 04 juin, nous quittons ce bel archipel des Saintes pour retrouver la Guadeloupe et notre place à la marina réservée pour six mois.

Mais avant de désarmer Yann ar Mor en prévision de la période cyclonique, nous partons passer quelques jours à Marie-Galante.
Quel bonheur de retrouver le mouillage tranquille de Saint-Louis, de longer son beau rivage en kayak et de se baigner dans ses eaux transparentes !

       

Nous aimons aussi gravir le morne qui domine Saint-Louis car il nous offre un joli point de vue sur le village.
En bas, nous traversons un cadre champêtre typique de cette belle île avant de longer la plage et de retrouver notre voilier.

       

Après ces six jours de repos, nous retournons à la marina où de nombreux travaux nous attendent : démonter et plier les voiles, dessaler les écoutes, les poulies et autres manœuvres ...
Mais aussi, hiverner le dessalinisateur, le groupe électrogène et le moteur de l'annexe, nettoyer et ranger dans le bateau, etc ...
Nous avons dix jours pour tout faire avant de prendre l'avion le 27 juin.
En métropole, nous retrouverons avec joie famille et amis.